Portraits d'Ancêtres

  •  Rolin FLOSTAT (~1566 - )
  •  Pierre-Clément FLOTAT (1760 - 1834)  - Curé pendant la Révolution
  •  Emma FLOTAT et Émile ERCKMANN (1852 - )
  •  André FLOTTAT (1901 - 1973) - Coureur Cycliste
 
Rolin FLOSTAT (~1566 - )

Le nom de Rolin FLOTTAT (ou FLOSTAT?) a été relevé dans une montre d'armes Autrichienne de 1616, d'une trentaine de pages.

Une montre, en temps de guerre, précise le dictionnaire de Trévoux (Dictionnaire universel français et latin, vulgairement appelé Dictionnaire de Trévoux, Paris, 1771), est « la revue qu'on fait des troupes pour voir si elles sont complètes et pour en régler la marche et le payement ». La montre d'armes se déroule donc, soit avant le départ de la troupe, au point de ralliement prévu, soit a destination, sur le lieu de surveillance ou de bataille.
Chaque montre passée devant un commissaire donne lieu à l'établissement de rôles, ou listes nominatives des effectifs engagés, transcrits sur parchemin ou papier et dont certains sont toujours conservés dans les dépôts d'archives départementales. Relativement succinctes au Moyen Age, les montres sont devenues de plus en plus précises ensuite et apportent quantité de renseignements à l'historien, tant dans le domaine militaire que dans l'étude démographique et généalogique.



Cette montre d'armes est rédigée en français et en allemand et elle décrit notre Rolin FLOSTAT comme recruté à Grandvillars - Froidefontaine à l'âge de 50 ans, il est équipé d'une armure complète et d'une longue pique.


« Estats de la recrue des habitans de la Seigneurie de Delle et la ville de Grandveiller, avec des rolles du troisième homme choisy pour la milice et designation des fils de Bourgeois, valets et garçons des dits lieux propres à porter les armes , et armement de pieux »
























Pour la guerre, les autrichiens levaient 1 homme sur 3 par famille. En 1616, notre Rolin n'était pas Français. L'armement décrit correspond à celui d'un soldat Autrichien (Lansquenet) mais aussi à une milice locale et il n'était pas le seul dans la montre d'armes. Une armure coûtait très cher et demandait un entretien constant.

Y a t-il un rapport avec la route militaire Espagnole qui passait par Froidefontaine ?
Néanmoins, notre ROLIN cultivait aussi la terre du Prieuré, car il est cité dans des échanges de terrain !

« L'an 1608, Rolin FLOTTAT échange trois quarts de champ sur le chemin de Grandvillars avec un demi journal de champ audit lieu. »

Le SUNDGÀU (sud de l'Alsace) appartenait aux HABSBOURG d'Autriche alors que la Franche Comté et les Pays Bas étaient aux HABSBOURG d'Espagne. Pour rejoindre les Pays Bas depuis la Franche Comté, les Espagnols traversaient obligatoirement l'Alsace autrichienne.
En 1617, à la veille de la guerre de 30 ans (1618 - 1648), pour faciliter les déplacements de troupes, les espagnols ont obtenu l'Alsace Autrichienne en contrepartie de la Bohême Espagnole. 

 


















Les lansquenets, de l’allemand Landsknecht, étaient des piquiers mercenaires, opérant du XVe siècle au XVIIe siècle.


Rolin FLOSTAT devient Français en 1636, sous Louis XIII, Roy de France.
Si ce lointain ancêtre devient français c'est parce que Louis XIII n'hésitait pas à acheter les services de mercenaires - les fameux Lansquenets - en leur offrant une meilleur solde et une nouvelle nationalité.
L'occasion pour eux de faire une nouvelle vie, dont Rolin FLOSTAT en est un bon exemple.


Rolin FLOSTAT pourrait être le grand-père de notre Ancêtre "Officiel" Jean-Georges FLOTAT.


Spéculations sur la descendance de Rolin FLOSTAT 
Comment relier cet Ancêtre haut en couleurs avec les autres branches FLOTAT qui ont laissé des traces dans les registres paroissiaux et les actes notariés (Tabellionnés) ?

Fils ou neveux possibles : 
    • Jean FLOTAT (né vers 1600), épouse Henriette ? Vers 1625
    • Adam FLOTAT (né en 1602 à Froidefontaine), épouse Jeanne ? Vers 1630, Maire en 1643, Maitre d'école à Delle en 1647
    • Jean FLOTAT (né vers 1615), épouse Claudine ? Vers 1640
    • Henry FLOTAT (né vers 1615), épouse Anne ? vers 1640

Petits-fils/filles ou petits neveux/nièces possibles : 
    • Pierre FLOTAT (né vers 1620, épouse Anastasie BRISELANCE le 17/11/1643 à Delle), fils de Adam FLOTAT et Jeanne
    • Christine FLOTAT (née le 13/07/1628 à Delle), fille de Jean FLOTAT et Henriette
    • Marguerite FLOTAT (née en 1634 à Froidefontaine), fille de Adam FLOTAT et Jeanne
    • Claude FLOTAT (né en 1638 à Froidefontaine), fils de Adam FLOTAT et Jeanne, épouse Mauricie SCHICK vers 1662, Notaire (Tabellion)
    • Jean Georges FLOTAT (né vers 1640), épouse Elisabeth CUENIN vers 1670, Maire de Froidefontaine
    • Anne Marguerite FLOTAT (Née le 15/05/1641 à Delle), fille de Jean FLOTAT et Henriette
    • Henry FLOTAT (né le 02/06/1644 à Grandvillars), fils de Henry FLOTAT et Anne
    • Jean FLOTAT (né vers 1645), épouse Jeanne Anne BRUAT vers 1670, Colonger de l'Abbaye de Froidefontaine, Bourgeois
    • Maurice FLOTAT (né 02/09/1647 à Delle), fils de Adam FLOTAT et Jeanne, épouse Marguerite CUENIN le 17/01/1693 à Froidefontaine
    • Georges FLOTAT (né vers 1655), épouse Rosa BRUAT vers 1680

Arrières Petits-fils/filles ou arrières petits neveux/nièces possibles : 
    • Pierre FLOTAT (né vers 1650), épouse Claudine CHOQUARD vers 1680
    • Claude FLOTAT (né vers 1655), épouse Marguerite ROSSAT en 1682 à Froidefontaine
    • Pierrette (Petronille) FLOTAT (née vers 1660), épouse François OUDAT vers 1680




Pierre-Clément FLOTAT (1760 – 1834) 

Curé pendant la Révolution



Le texte de cette chronique est extrait du Livre
"Prêtres et Religieux nés à Bourogne – Contribution à l'Histoire Religieuse de Bourogne",
pages 97 à 101


    Pierre-Clément FLOTAT naquit à Bourogne. le 21 novembre 1760, de Jean-Jacques FLOTAT, maître-maçon, de Froidefontaine, et de Marie-Anne GALLIET, de Bourogne.
Le 1" février 1787, on lui constitue la rente annuelle exigée au diocèse de Besançon; ses parents étant de condition fort modeste, son oncle et parrain, Pierre GALLIET, fournit des champs et des prés d'une valeur estimative de 1.310 fr. pour parfaire le capital nécessaire ; quatre jours après, le père et la mère du futur prêtre, déclarent, au nom de celui-ci, devant le tabellion qu'il est entendu que Pierre GALLIET reste en possession et jouissance de ses terres dont il sera de nouveau investi dans les mêmes conditions qu'auparavant aussitôt que son filleul sera « pourvu d'un bénéfice ou d'un canonicat »(17). Il est à ce moment clerc tonsuré.
En 1788, il est vicaire à Cbâtenois-les-Belfort(18) et sollicite de l'Archevêché l'autorisation qu'il obtient d'échanger une pièce de terre dite « le Pré Geillet », faisant partie de son patrimoine(18a) ; l'année suivante, il remplit les mêmes fonctions à Saint-Maurice-sur-le-Doubs(19).
Sauzay (L358), cite Pierre-Clément FLOTAT parmi les prêtres qui passèrent pour avoir juré, mais prouvèrent ensuite qu'ils l'avaient fait avec des restrictions que les municipalités s'abstinrent de mentionner dans leurs procès-verbaux.
En avril 1792. l'église de Saint-Maurice est fermée et l'abbé FLOTAT rentre au village natal, où il pensait trouver la tranquillité, invité d'ailleurs par le maire à le faire.
Au mois d'août, il se rend à Einsiedeln(20) où une indisposition l'aurait retenu pendant plusieurs semaines; de retour à Bourogne, il est dénoncé par le procureur François BONVALLOT comme réfractaire à la loi de déportation et inscrit à la liste des émigrés.


Le 18 novembre, il déclare à la municipalité, vouloir voyager dans la République et revenir ensuite à Bourogne ; il sollicite un passeport qui lui est délivré ; on lui donne ce signalement : âgé d'environ 32 ans, taille de cinq pieds deux pouces (1 m. 678), cheveux châtain-foncé et crépus, sourcils châtains, barbe noire, yeux gris, nez de grosseur moyenne, bouche moyenne, lèvres grosses, face allongée, couleur relevée; il signe au registre : Pierre-Clément FLOTAT citoyen Prêtre(21). Son voyage fut de courte durée.



12 nov. 1792, Arch. Bourogne. Actes de la municip. F° 3

Les démarches qu'il fit pour faire rapporter les décisions du Directoire du District n'ayant pas abouti, il dut quitter Bourogne. Avant son départ, il rédigea une protestation que son père fit enregistrer à Delle le 22 décembre et déposa le 6 janvier 1793 en l'étude du notaire Monnier. Dans cet acte, il se dit « l'objet et la victime de la haine de François BONVALLOT, procureur de la commune », il n'a pas quitté le village qu'il habite depuis huit mois, sauf pendant deux qu'il passa à Notre-Dame-des-Ermites où, étant allé en pèlerinage, il fut atteint d'une dysenterie qui dura six semaines ; «il était exclu du bénéfice de résider a Lucelle parce qu'il n'y avait que trois mois qu'il avait quitté le département du Doubs, où il était fixé auparavant »; il invoque le témoignage de toute la commune : il a toujours été très tranquille ; il a prêté le serment civique, prouvé son attachement à la Patrie et sa fortune très médiocre lui rend impossible un séjour à vingt cinq lieues à l'intérieur de la France ; la nouvelle absence qu'il va faire ne sera pas un acte d'émigration, mais un acte de soumission à la loi de la Convention qui porte que tout émigré rentré en France est tenu d'en sortir quinze jours après la promulgation de cette loi ; il se rend en Suisse « par le Pays de Porrentruy »(22).
Cette protestation devait sans doute appuyer une demande en radiation de la liste des émigrés car, le 2 mars 1793, le conseil général du département du Haut-Rhin rejetait cette demande en se basant sur ce que l'inscription avait été motivée par un séjour à l'étranger antérieur à la loi de déportation.
Au lieu de se rendre en Suisse comme il en avait manifesté l'intention, il va exercer son ministère dans le département du Doubs où il est, dans certaines localités, connu sous le nom de P. CROQUEL(23), nom de guerre choisi on ne sait comment.
En septembre 1795, il fait partie d'un groupe de prêtres réfractaires qui organisent des missions dans le district de Saint-Hippolyte. Le 9, il est, avec trois de ses confrères, arrêté à Ecot, venant de Dampierre-sur-le-Doubs, où avait eu lieu une mission ; les prisonniers furent transférés au chef-lieu et interrogés ; P.-C. FLOTAT dit n'avoir pas de passeport de déportation, n'être pas sorti du territoire de la République et présente un certificat de résidence légalisé le 15 août par le District de Montbéliard ; les habitants de Dampierre lui ayant demandé les secours de son ministère, il avait fait acte de soumission aux lois de la République sous certaines réserves, devant la municipalité de cette commune, le 28 août et avait, enfin, pris part à la mission et à la procession qui l'avait terminée. Cette arrestation provoqua dans tout le pays une véritable insurrection ; il fallut une forte escorte de troupes et du canon pour conduire les quatre prêtres au fort de Blamont où ils furent internés ; le sang coula de part et d'autre. Dès leur arrivée, le 10, les quatre prêtres adressèrent une exhortation pacifique aux trois ou quatre mille catholiques armés dans le but de les délivrer ; FLOTAT la signa en faisant suivre son nom de la qualité de desservant de Dampierre-sur-le-Doubs ; dans l'interrogatoire que leur fit subir le Juge de Paix de Blamont, il déclara qu'il avait son domicile habituel, dans le district de Montbéliard, à Etouvans, où il a eu un certificat de résidence continue, qu'il était venu remplir ses fonctions à Dampierre sur l'invitation de toute la paroisse ; qu'il avait également assisté à la mission de Mathay ; que ses instructions ont toujours été étrangères à la politique et portées à la paix et à la soumission et, enfin, qu'au moment où il avait été arrêté, il allait reconduire ses confrères.
Malgré toutes les précautions prises, les quatre prisonniers s'évadèrent dans la nuit du 15 septembre ; le commandant du fort et le concierge poursuivis devant le tribunal criminel pour avoir favorisé leur évasion, furent acquittés ; un changement dans
l'administration et dans le gouvernement amena bientôt un certain apaisement qui permit à P.-C. FLOTAT et à ses confrères de reprendre leurs occupations sacerdotales avec la même activité qu'auparavant(24).
Il se réinstalle à Etouvans ; son zèle ne tarde pas à motiver de nouvelles plaintes : dès avril 1796, on l'accuse notamment de se rendre à Mandeure, où il dit la messe et administra les sacrements; ces plaintes paraissent n'avoir eu aucune suite, bien qu'elles aient été renouvelées en août et en novembre.
Le 27 pluviôse an V, 15 février 1797, le Directoire exécutif le maintient définitivement sur la liste des émigrés et la loi du 5 septembre suivant l'oblige à se déporter.
De retour en 1800, il est curé à Petit-Croix et fait promesse de fidélité à la Constitution de l'an VIII, promesse qu'il renouvelle en mai 1802 ; lors de la réorganisation provisoire des paroisses, il est nommé administrateur de Trétudans, paroisse de Bermont, puis à la réorganisation définitive de 1803, desservant à Buc ; il a abandonné toute idée de retour à Bourogne ; en octobre, les propriétés de famille sont vendues et son père va habiter avec lui.
De Buc, il passa à Chavannes-les-Grands, à la mort du curé Pierre MOUHAT, de Froidefontaine (1806). Le 15 juin 1815, dans un rapport adressé au Ministre de la Police, le Préfet du Haut-Rhin le dénonçait pour son attitude politique : « Il se faisait honneur de son incivisme ; à Ventrée des alliés à la fin de 1813, il avait voulu que ses paroissiens allassent en cortège à leur rencontre ; au retour de l'ile d'Elbe, il les engagea à marcher en. masse pour aller exterminer l'Empereur et quelques jours avant son arrivée à Paris, passant au Vieux-Montreux, vers 11 heures du soir, il avait fait lever le curé et les officiers municipaux pour leur annoncer que Napoléon, arrêté, avait été étouffé entre deux couvertures. Bref, il était tellement connu pour ses principes hostiles, qu'étant allé visiter récemment les travaux des redoutes de Bourogne, on criait publiquement sur son passage qu'il fallait arrêter cet espion» (24bis).
Vers la fin de l'année, il fut envoyé à Florimont, où il mourut le 15 avril 1834, après quelques jours de maladie.
Comme la plupart des desservants des paroisses rurales, l'abbé FLOTAT cultivait ; il avait acheté des terres à Florimont, que sa parente et héritière testamentaire, Madeleine COEURDANE, de Bourogne, mit en vente peu après son décès.


(17) Arch. du Tab. de Bourogne.
(18) Cette dénomination est fréquente dans les pièces d'archives dès 17e et 18e s., on aurait peut-être pu se dispenser d'en « forger», en 1934, une nouvelle qui, pour nos arrière-neveux, n'aura peut-être plus de sens.
(18a) L'autorisation est du 5 août 1788;" l'acte fut signé le 18 avril 1789. — Geillet = Gaillet, sans doute; le lieu-dit n'est plus connu. — Arch, du Tab. de Bourogne.
(19) Saint-Maurice sur le Doubs, canton de Pont-de-Roide, arrondissement de Montbéliard.
(20) Einsiedeln, canton de Schwyz, abbaye fondée en 907 et lieu de pèlerinage fameux (Notre-Dame des Ermites, Vierge noire).
(21) Arch. com. Actes de la Municip. (1792-1709), f* 3.
(22) Arch. notariales de Bourogne.
(23) Sauzay VII, p. 701.
(24) Sauzay, loc. cit., VII, 583-629.




Emma FLOTAT et Émile ERCKMANN
(1852 - )

ERCKMANN-CHATRIAN évoque pour moi mes premières lectures de romans, livres que j'empruntais à la bibliothèque de mon père, alors que je n'avais même pas 10 ans …
A tel point que lorsque nous avons vidé la maison familiale, après le décès de mes parents, j'ai conservé les fameux livres …


Le conscrit de 1813, Waterloo, Le Blocus, Les deux frères (Les Rantzau), ...


Alors, quelle fût ma surprise quand, au hasard de mes recherches sur les FLOTAT, je découvre le nom de Emma FLOTAT, associé à celui de ERCKMANN-CHATRIAN et plus particulièrement Émile ERCKMANN …

Quand j'étais gamin, je croyais que ERCKMANN-CHATRIAN était une seule personne ; il faut dire que je n'avais jamais lu les introductions présentant les auteurs (perte de temps).

En recherchant dans mes archives, j'ai trouvé une candidate dont le prénom, âge et lieu correspond :

Marie Aurélie Emma FLOTAT, fille de François Albert FLOTAT et Marie Thérèse CONREAUX, née le 12 septembre 1852 à Sainte-Marie-aux-Mines (68).

Si c'est bien notre candidate, en 1872, elle a 20 ans et elle est intendante de maison chez Mr et Mme GOGUEL à Saint-Dié (88), à seulement 25 km de Sainte-Marie-aux-Mines …

C'est en septembre 1872 qu’Émile ERCKMANN s'installe chez les GOGUEL. Il a une liaison avec Emma FLOTAT.
Émile ERCKMANN, né le 20/05/1822 à Phalsbourg (57) a donc 50 ans lorsqu'il rencontre Emma.

En 1881, après une dispute avec ses hôtes de Saint-Dié, Émile ERCKMANN s'installe temporairement à Toul (54) avec Emma FLOTAT. Il manque de succomber à la jaunisse.



Le 9 octobre 1889, privé de visa de résidence prolongée à Phalsbourg (alors territoire Allemand), Émile ERCKMANN s'installe à Lunéville (avec Emma FLOTAT, cf article Figaro du 22/08/1933).




Le 14 mars 1899, Émile ERCKMANN meurt à Lunéville (54)., à l'âge de 77 ans. Emma a alors 47 ans.




André FLOTTAT (1901 - 1973)

Coureur Cycliste

André FLOTTAT a été coureur cycliste dans les années 1925-1930.



Sur Internet il y a en ce moment une vieille carte postale en vente.

Elle montre la photo de ce coureur cycliste « FLOTTAT » pendant le tour de France 1924 ou 1925.

C'est aussi écrit "Un coureur de (l'équipe) Automoto démarre et s'échappe"

D'après « La Mémoire du Cyclisme », il s'appelle FLOTTAT André, né le 18 décembre 1902 à Noisy-le-Sec (93 - Seine Saint Denis) et décédé le 29 décembre 1973 à Thiers (Puy-de-Dôme).

Il a fait partie de l'équipe Automoto-Hutchinson en 1925 et 1926, et de l'équipe Automoto en 1927.
Il faisait partie d'une équipe qui a gagné plusieurs fois le tour de France.

Palmarès de André FLOTTAT :
1925 Course Paris – Bruxelles 31/05/1925 - Pos 24
1927 Course Paris – Roubaix 17/041927 - Pos 96
1927 Course Paris – Tours 01/05/1927 - Pos 29


Sa famille :

En réalité, il s'appelait André Georges Henri FLOTAT (avec un seul T), né le 15 février 1901 à Mussy-sur-Seine (10), fils de Félix Georges FLOTAT et Angèle Denise LÉCURIOT.
Sur son acte de naissance, récemment mis en ligne par les Archives de l'Aube, il, est mentionné deux mariages et son décès :
- Il s'est marié le 14 septembre 1929 à Noisy-le-Sec, avec Yvonne Marguerite Louise VILLERET !
- Divorcé, il s'est remarié le 5 février 1938 à Paris 10e avec Marie Rose Juliette SCHERRER, et divorcé à nouveau le 10 mars 1958, à Paris.
- Il est décédé le 3 septembre 1973 à Cahors (46).

Sa soeur Georgette Clémence Eugénie, née à Plaines-Saint-Lange en 1898 s'est également mariée à Noisy-le-Sec le 16 octobre 1923 et elle est également décédée à Cahors en 1975.

Il y a donc trop de coïncidences et il y a tout lieu de penser que André Georges a voulu protéger sa vie privée en modifiant sa date et son lieu de naissance. Il devait être chez sa soeur, mariée en 1923 à Noisy-le-Sec, au début de sa carrière de Cycliste ...

Et comme me l'a fait remarquer mon frère Yves, qui vit au Canada depuis des décennies, il y a une ressemblance frappante entre cet André FLOT(T)AT et notre père, Albert FLOTTAT, né en 1914 :


              Albert FLOTTAT                                                 André FLOTAT
                 (1914-2004)                                                        (1901-1973)

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